Une interview de Paul Kendall par Bruno Ouvrein (Supreme, Blog Recoil & Myspace français) , Perrine Braz (photos) & Gilles Braz (Recoiline, Pimpf) Après avoir laissé Alan avec les gens de VirginMega nous retournons dans le grand hall de l'hotel pour rencontrer Paul Kendall. Paul est un vrai gentleman , très calme prenant calmement le temps de répondre à notre longue liste de questions, de sa voix grave. Il s'est montré plaisant et patient avec nous nous parlant à la fois de ses projets personnels aussi bien que de son aventure au sein de la tournée de promotion de Recoil. BO : Je sais que c'est une question qui vous a déjà été posée mais comment vous sentez-vous sur la route ? Je sais que c'est la première fois que vous êtes sur scène. PK : Eh bien, c'est aussi la première fois que je suis en tournée. Donc… c'est très intéressant. BO : Nous avons vu tous les problèmes que vous avez rencontré avec le voyage, les problèmes d'avion, les vols annulés, etc… PK : Evidemment, le principal soucis a été le problème avec les transports. Ma principale observation, je dirais, c'est qu'il est vraiment dommage de visiter des villes et ne pas vraiment les visiter. Nous visitions les hôtels, on se réveille le matin et on s'en va. C'est très frustrant mais j'ai vu assez d'endroits comme Bucarest ou Prague pour être intéressant. Mais genéralement, les déplacements ne sont pas un grand problème. Les concerts ont été regroupés par groupes de trois ou quatre de manière à pouvoir se reposer ensuite. C'est beaucoup plus gérable et aussi parce-que notre équipement est assez basique. Si nous étions un vrai groupe, ce serait beaucoup plus difficile. BO : Léger et donc facile pour voyager ? PK : Oui, c'est ça. Du moment que je transporte l'équipement (rires) ! GB : C'est plus facile comme ça.. PK : C'est beaucoup plus facile comme ça ! GB : Concernant tous les DJs locaux et les artistes avec lesquels vous travaillez pour la promotion de la tournée, par exemple à Paris, était-ce facile de choisir Olivia Louvel ? Y avait il d'autres artistes qui vous sont venus naturellement pour la promotion de cette tournée ? PK : : J'ai fait écouter Jérôme Soudan (aka ,Mimetic ) à Alan, et comme nous jouions en Suisse et que Jérôme habite à Genève, il a semblé être un bon choix. . Même si c'était en Suisse allemande et qu'il est Suisse francophone. Et dès que Jérôme est arrivé à Zurich, j'ai réalisé que la communication se faisait en Anglais. Mais c'était une bonne chose pour Alan de rencontrer Jérôme, j'ai beaucoup de respect pour lui en tant que musicien. Et je n'avais jamais rencontré Architect avant Daniel Myer, et le rencontrer a vraiment été une très bonne expérience. BO : Architect a l'air vraiment bien. PK : Oui, c'est le cas. BO : J'ai écouté Architect grâce à vous car vous en parliez récemment lors d'une interview radio et c'est vraiment formidable ! PK : Je n'avais rien entendu avant, je n'avais pas écouté Haujobb et je ne connaissais pas le projet suédois auquel il collaborait et dont je ne me souviens pas du nom. Mais je pense que de tous les projets auxquels il participe, je pense qu'Architect est celui qui est vraiment intéressant. Et c'est aussi un bon ami de Jérôme, c'était donc très facile. GB : Avec la tournée en cours, est ce que cela vous a donné des idées, à vous et à Alan, pour travailler sur de nouveaux morceaux dans le futur ? PK :Je pense que oui. Pour moi, cela m'a fait m'interroger un peu plus sur la création musicale à la fois en studio et en situation live. Il y a tellement plus de choses que nous pourrions faire, je pense. De mon point de vue. Et je pense que cela changera la manière dont Alan abordera la musique à l'avenir. Ce que je veux dire c'est que ce sera toujours difficile d'imaginer la musique de Recoil sur scène car il y a énormément de chanteurs différents. Vous faites face à des problèmes à cause de cela. GB : C'est un point qu'il a souvent abordé par le passé, qu'il était difficile d'amener toutes les personnes avec qui il collabore sur scène pour ce genre de promotion. PK : La seule configuration possible aurait été que nous jouions une grande partie de 'subHuman' et qu'en tournant aux Etats-Unis, nous aurions peut-être pu utiliser Joe Richardson et son groupe et fait tout ça d'une manière différente. Mais tout ça aurait également demandé beaucoup d'organisation. Nous aurions du amener Joe, et son groupe, en Angleterre ou nous aurions du aller en Amérique pour une longue période. GB : Avec ce genre d'organisation, cela aurait été difficile. PK : Cela aurait été un peu trop compliqué et probablement trop cher d'organiser quelque chose comme ça. Mais ça aurait été l'unique autre possibilité. Et si nous avions voulu interpréter des choses qui n'étaient pas de 'subHuman', on n'aurait pas pu utiliser Joe pour celles-ci. Tout ça a été un challenge intéressant. On a travaillé énormément sur la préparation pour que ce ne soit pas comme sur le disque. On a retravaillé la plupart des chansons et changé un peu les structures pour que ça fonctionne comme un nouvel objet, pour que les fans aient quelque chose de neuf à écouter. BO : Des sons et des morceaux de toutes les chansons mélangés entre eux. PK : Oui, ça a été très intéressant à construire parce qu'en quelque sorte, c'était comme faire un nouvel album. GB : Vous avez dû réécouter tous les morceaux et les repenser ? PK : Oui, envisager comment cela pourrait fonctionner en situation live. Nous avons réalisé que certainement quelque chose de plus minimaliste serait plus intéressant pour que cela nous laisse plus d'espace pour faire des choses sur scène. Donc cela a pris du temps et beaucoup de préparation. Mais cela vraiment été très divertissant. Ca nous a vraiment amusé, jusqu'ici. BO : Une question " trainspotter " : j'ai remarqué une certaine similitude entre une boucle de l'un de vos titres, intitulé 'Caress' (de l'album de Piquet - Faulty Caress), et le titre Shunt de Recoil. Vous pouvez nous en dire plus ? PK : C'est possible (rires). Il y a quelque chose dans une chanson qu'il peut avoir utilisé. Mais s'il l'a fait, c'était avant que nous commencions à travailler ensemble, ce qui est très bien. Ca me rend heureux, principalement parce qu'il a écouté ma musique avant qu'on travaille ensemble. BO : C'était pour 'Unsound Methods' ? PK : Non, seulement les remixes. 'Drifting' et 'Stalker', j'ai fait une version de 'Stalker' avec Alan. BO : Il y a quelques mois, j'ai écouté 'Faulty Caress' et je me suis dit " Ca me dit quelque chose ". PK : Ca a du être une soirée vraiment ennuyeuse pour vous. BO : Non, ça m'a plutôt plu. Malheureusement pour le moment, c'est le seul de vos disques que j'ai été en mesure d'écouter. PK : : J'ai fait un album avec Olivia qui est très intéressant : " Digital Interventions" que nous avons sorti sur un label français. C'est un album bizarre, c'est presque vraiment bien. C'est presque accessible mais ce n'est pas accessible et ce n'est pas assez expérimental pour les expérimentalistes. Mais c'était vraiment un processus collaboratif intéressant car Olivia n'a jamais vraiment utilisé ce type de musique technologique auparavant. Et donc elle a beaucoup appris et donc elle en a suffisamment appris pour être capable de se débrouiller toute seule. C'était important pour elle d'avoir suffisament de confiance afin d'être capable d'utiliser la technologie pour son compte. Donc c'était bien, un projet intéressant. Nous avons de nouveau collaboré… GB : Sur des morceaux de son dernier album ? PK : Pas vraiment, son album est le sien, j'ai juste fait un peu de mixage et des trucs. Nous avons fait un concert pour " Digital Interventions " à Strasbourg sur un bateau ce qui était la première chose que nous faisions depuis " Digital Interventions ". C'était assez intéressant également et beaucoup plus expérimental que ce nous avions fait sur l'album. C'était bien. Ce que je veux dire, son label en France est excellent : "Optical sounds".Ils apportent vraiment beaucoup de soutien à leurs artistes. Ils travaillent en dehors du monde de la musique et c'est vraiment intéressant. GB : A ce propos, vous avez vécu en France et vous avez travaillé par exemple avec Olivia. A cette époque, vous êtes vous intéressés à d'autres artistes de la scène électro française ? PK : Oui, il y avait vraiment beaucoup de monde. J'ai travaillé avec un ingénieur/producteur qui s'appelle David Husser. Et David était vraiment dans un groupe intéressant appelé " Y Front". Et je pense qu'il est juste le meilleur ingénieur du son au monde, ce mec. BO : J'ai entendu ce que vous avez fait avec "Speed Caravan" ? PK : Je n'ai rien fait avec "Speed Caravan" ! BO : J'ai lu qu'en fait vous le (David) regardiez simplement travailler. PK : Je n'étais pas supposé travailler sur ce disque mais il m'a fait parler sur leur version du titre de The Chemical Brothers. J'ai donc parlé dessus mais c'est tout ce que j'ai fait. J'ai un peu travaillé sur les voix. J'ai passé pas mal de temps avec lui dans le studio mais c'est entièrement son travail. C'était vraiment intéressant de travailler avec lui. J'ai travaillé pas mal de fois avec David et les personnes de Ici D'Ailleurs, ce qui n'était pas franchement électro. Une des raisons pour laquelle j'étais heureux de travailler en France, c'est que la voix est beaucoup plus importante en français qu'elle ne peut l'être dans la musique anglaise. Vous mettez la voix tellement en avant, ça doit être important pour vous. Je ne dis pas que c'est forcément approprié mais je l'ai vu comme un challenge car je ne voulais pas que la musique soit si présente, parce que la musique s'efface par conséquence. J'ai donc essayé de rendre la voix complètement compréhensible parce que c'était ce qu'ils voulaient. Je veux être en mesure de comprendre les mots mais pas que ce soit si fort dans le mix. Ca a donc toujours été un challenge intéressant et j'aime beaucoup les voix françaises. J'ai l'idée que la voix est importante. Ca a toujours était amusant. J'ai fait un album, avec David, pour Jeanne Balibar, son dernier album qui est sorti chez Naïve. Ca a été intéressant aussi. C'est une grande actrice et une chanteuse intéressante. J'ai fait le tout premier album de Valérie Lemercier, avec Bertrand Burgalat. GB : Oui, Bertrand Burgalat, c'est un personnage intéressant. PK : Oui, c'était en partie la raison pour laquelle j'ai rencontré Bertrand, car il était membre de Laibach. Evidemment je travaillais chez Mute à l'époque. Et Bertrand était à Londres en même temps que Laibach, donc j'ai rencontré Bertrand. Je me suis bien entendu avec lui et il m'a invité souvent à Paris, alors… Et j'ai presque participé à un bon album avec lui. Je ne l'ai pas fait au final. L'album de Jad Wio Et j'était vraiment déçu de ne pas mixer l'album. C'était vraiment un bon album. Donc oui, j'ai vraiment passé un bon moment à Paris. C'était vraiment important à l'époque que je traversais. J'ai fait Lo'Jo et c'était génial. BO : Oui, c'était vraiment bien également. PK : Oui, nous avons passé un très bon moment. BO :Je me souviens vous avoir entendu dire que Lo'Jo en concert, c'est autre chose. J'ai écouté l'album et c'est plutôt bon, pas ce que j'écoute habituellement. PK : Ce n'est pas ce qu'ils attendaient non plus. Ce que je veux dire est que nous avons en quelque sorte détruit Lo'Jo et l'avons reconstruit. David s'occupait beaucoup de la partie instrumentale, il a juste dit " nous allons le faire comme ci, nous allons le faire comme ça " BO : Vous vouliez leur montrer ce qu'il était possible de faire en studio. PK : Oui, car ce qu'ils faisaient avant était d'enregistrer en studio leur performance live. Et si vous voulez faire un objet, il est peut-être bon de faire quelque chose de différent. Vous pouvez toujours interpréter les chansons dans un contexte live mais essayer de faire un objet différent, qui pourrait plaire à d'autres personnes. C'est ce que nous avons essayé de faire avec ce CD et ce fut vraiment une expérience réellement formidable de travailler avec eux. Ce sont des personnes adorables, j'ai excellemment mangé à Angers. Ils vivent en communauté et il y avait quelqu'un là-bas qui faisait la cuisine. J'ai mangé du lapin pour la première fois de ma vie et j'ai adoré ça. GB : Vous revenez souvent à Paris ? PK : Je reviens de temps en temps. La dernière fois que j'étais ici, c'était en décembre dernier, pour travailler avec le groupe LaFille, toujours avec David. Et juste avant, j'étais ici avec un groupe qui s'appelle Verone. Ils viennent de sortir un album. J'aime assez la " chanson française¹ " et si des personnes font de la " chanson française¹ " avec une instrumentation inhabituelle, la couleur est différente de ce avec quoi j'ai l'habitude de travailler et ce que je faisais était très intéressant. GB : C'est une toute nouvelle expérience pour vous ? PK : Oui, parce que ce ne sont pas des guitares, des basses et une batterie. C'est bien de se mettre dans des situations inhabituelles. Et je pense qu'un album auquel j'ai participé en France est vraiment fantastique, par quelqu'un qui s'appelle "Le professeur Inlassable". C'est vraiment un disque fantastique. BO + GB : On va essayer de s'en souvenir et l'écouter plus tard. PK : Regardez sur MySpace, il y est. C'est quelqu'un qui fait beaucoup de musiques pour " publicités¹ ". Il utilise des sources vraiment inhabituelles pour sa musique et c'est vraiment, vraiment impressionnant. Il est en quelque sorte un compositeur de musique de publicités réputé et il vient de faire ce disque qui est incroyable. Il a réussi à avoir John Greaves aux chants sur ce disque. C'est un bon ami de John Greaves. Il était dans Henry Cow, vous êtes tous trop jeunes pour connaître ça. Henry Cow était un groupe très important pour moi quand j'étais jeune au début des années 70. C'était un groupe de jazz-rock très politique, dont John Greaves était le bassiste. Il habite Paris depuis vingt ans et il a été impliqué dans cet album. C'est un disque très intéressant, vous devriez vraiment l'écouter. Il a un studio fantastique à côté du Pont Neuf, à quelques rues de Saint Germain. Jean, le Professeur, a une vraie esthétique, et son studio a une esthétique et la musique qu'il fait a une esthétique. Ca vaut vraiment le coup, de creuser la chose. BO : Pour parler un peu de la scène française, pour autant que vous le sachiez, comme vous travaillez avec Alan depuis 'Liquid', des collaborateurs français ont-ils jamais été envisagés ? Olivia peut-être ? PK : David nous a fait un remix de 'Prey', il a fait le Shotgun mix et un autre de mes amis, Guy, qui travaille sous le nom de… Olivia, tu te souviens du nom de scène de Guy ? OL : TG Parker, il a fait le remix pour Alan, pour 'Allelujah' pour 'Selected'. BO : Il doit être bon car 'Allelujah' est actuellement mon titre préféré de l'album de remixes. PK : Il a fait le Noisy Church mix. Il est français et je travaille un peu avec lui sur sa propre musique. Il est en quelque sorte une personne vraiment bonne sur tout ce qui touche à l'électronique. Il fait la musique la plus forte que j'ai jamais entendue. Quand tu mixes les morceaux de Guy, il vous envoie les éléments et tous les éléments ressemblent à des carrés noirs, c'est juste terriblement fort ! Et nous avons également des problèmes pour masteriser le remix de Guy. Il fait aussi du mastering, il travaille pour EMI. Donc il connait le mastering mais on a du vraiment baisser le niveau de son mix parce qu'on n'arrivait pas à tout avoir, le niveau était simplement dément. Donc oui, il y en a eu quelques-uns. Je voulais qu'Alan rencontre quelques-uns des musiciens que j'ai rencontrés ici, quelqu'un comme Medhi , qui est un joueur de oud électrique, celui de Speed Caravan, parce que c'est une texture vraiment intéressante. Et il y a le batteur que nous avons utilisé pour Lo'Jo, un batteur vraiment incroyable qui s'appelle Franck Vaillant, un des batteurs les plus impressionnants que j'ai jamais entendu. Il ne se limite pas qu'au rythme, il crée un son. GB : Une sorte de rythme atmosphérique ? PK : Il est juste de manière générale un fantastique batteur. Son expérience vient de la musique électro-acoustique mais c'est un bon et solide batteur. BO : Pensez-vous qu'il pourrait être un atout que vous pourriez apporter au projet Recoil ? PK : Normalement, quand Alan commence, il recherche des sons, des boucles intéressantes et des choses qui peuvent en quelque sorte l'inspirer pour avancer. Et je sais que Franck serait capable de faire ça. La question est juste de savoir si c'est pratique d'impliquer Franck. Je suis sûr que Medhi serait vraiment très heureux de venir en Angleterre pour enregistrer de l'oud car l'oud électrique a vraiment un son remarquable, et c'est aussi un grand musicien. BO : Peut-être la dernière question : pouvons-nous nous attendre à ce que vous sortiez quelque chose dans un futur proche ? PK : Vous voulez dire ma propre musique ? J'ai en quelque sorte… j'ai presque fini un disque. GB + BO : Un scoop! PK : Je l'ai presque terminé et je l'ai réécouté et je me suis dit que non.. BO : Ne le jetez pas ! PK : Je ne vais pas le jeter. Je voulais faire un album de guitare et il y a une paire de morceaux sur mon MySpace qui sont en quelque sorte basé sur la guitare, bien que la guitare ne soit pas à leur origine. J'ai donc eu cette idée de regrouper toutes ces compositions basées sur la guitare. Mais maintenant, quand je l'écoute à nouveau, je me dis que… Une fois encore, c'est mon problème. Je pense que ce n'est pas assez accessible et que ce n'est pas assez inaccessible. Il est entre deux zones et je pense qu'il a besoin d'être plus extrême dans un sens ou dans l'autre. Mais j'aime assez certains des morceaux, il y a sept titres en tout. BO : Il sortira donc un jour ? PK : Je ne sais pas, on sort encore des choses aujourd'hui ? BO & GB : On espère bien ! Nous sommes coincés dans le XXe siècle et nous pensons que beaucoup d'entre-nous le sont encore… PK : Ce n'est pas que j'ai un problème à sortir des choses, je pense simplement que ce sont les gens qui ont un problème pour acheter des albums. Il devrait sortir avec sept pistes, sur un CD. Savoir qu'il est presque terminé me suffit pour le moment. Comme ça, je peux le mettre de côté, l'oublier et travailler sur autre chose car j'ai beaucoup de choses à finir. Je le finirai un jour, je suppose. Ce n'est pas important vous savez, ce qui est important c'est que je travaille encore avec d'autres personnes créatives. C'est de toute manière plus important que ce que je fais. BO : Avez-vous des projets après la tournée et la Coupe du Monde ? PK : Non, je viens d'acheter un appartement dans le Sussex, sur la côte. GB : Cela vous rapprochera d'Alan afin de pouvoir travailler avec lui ? PK : Oui ce sera vraiment prês de chez lui. Mais j'ai acheté un endroit prés de la mer et j'ai un loft qui va devenir un studio. Donc cet été, je vais tout mettre en place de manière à pouvoir travailler. Ca devrait être amusant. Mais pas vraiment de projets, pas d'autres collaborations en vue. BO & GB : Merci beaucoup et à demain au concert ! |
mardi 1 juin 2010
"What's left to ask? " Une interview " strange Hour" avec Alan Wilder et Paul Kendall - 2ème partie : Paul Kendall VERSION FRANCAISE
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